A l'époque où nous vivons, la fête de famille, la fête commerciale, semblent prendre le pas sur le véritable sens de la fête de Noël. Et pourtant cette magnifique fête appelée par certains la 'fête de la lumière' n'a-t-elle pas son origine dans l'événement capital pour notre monde mais aussi pour chacune de nos vies, à savoir la naissance de JESUS-CHRIST ?
Bien des années auparavant, le prophète Ésaïe écrivait dans son livre au chapitre 9 verset 5 " Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné ". De son côté, l'ange annonça simplement aux bergers étonnés : " Aujourd'hui dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le CHRIST, le Seigneur. "(Évangile de Luc chapitre 2 verset 11)
La naissance de cet enfant de faible apparence, révèle un grand acte d'amour envers nous les hommes, à la fois de la part de DIEU qui accepte de se séparer de son Fils et de la part de ce Fils qui, à son tour, accepte de venir vivre, souffrir et mourir pour chacun de nous. Un mystère qui nous dépasse mais qui s'inscrit dans l'histoire de notre humanité. Écoutez ce que l'apôtre Paul écrira plus tard aux chrétiens de la ville de Philippes (Épître aux Philippiens chapitre 2 versets 4 à 11) :
" Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en JESUS-CHRIST, lequel existant en forme de DIEU, n 'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec DIEU, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. "
JESUS a accepté de venir vivre au milieu des hommes car il n'a pas considéré son propre intérêt qui aurait été de rester auprès de son Père dans la gloire céleste, mais le vôtre, le mien, celui des hommes esclaves de leur péché et incapables, par leurs propres forces, de renouer le dialogue avec DIEU. Est-il possible de réaliser ce que signifient ces simples paroles "II s'est humilié lui-même "! Personne ne l'a obligé, forcé, contraint. Il pourra dire lui-même plus tard :
" Personne ne m'ôte la vie, mais je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. "
Un tel acte d'amour ne réclame-t-il pas notre respect, dans un premier temps, mais également notre adhésion ? Comment ? En répondant à cet amour, en l'aimant à notre tour, en lui abandonnant notre vie comme il a donné la sienne ? Lui donner notre vie, c'est la retrouver pour l'éternité, c'est entrer dans la famille de DIEU.
Extrait du livre de Jack Mouyon "3 minutes s'il vous plaît" (Editions FEC) avec aimable autorisation