Le commandant d'un cargo avait obtenu l'autorisation d'emmener son fils avec lui pour le familiariser avec la mer.
Mais après quelques jours de beau temps, une grande tempête s'éleva et se prolongea plusieurs jours. Le navire était durement secoué et le bruit des vagues assourdissant.
Le père avait recommandé à son enfant de ne pas bouger, et de rester tranquille. Un matelot était chargé de veiller sur lui et de lui apporter sa nourriture.
La tempête terminée, quand le père put descendre dans la cabine pour voir son enfant, il le trouva très calme, ne paraissant nullement avoir été effrayé.
- Tu n'as pas eu peur, mon enfant...?
- Oh non ! répondit l'enfant, comment aurais-je eu peur quand je savais que tu étais à la barre. On m'a toujours dit que tu étais un bon marin !
Ne faudrait-il pas que tous les chrétiens aient une foi semblable dans leur Père Céleste ? Dans tous les orages de la vie ne devrions-nous pas penser : "Rien de mal ne peut m'arriver car mon Père Céleste tient solidement le gouvernail de ma nacelle."
Ainsi que nous le dit un cantique :
- "Le gouvernail de ma nacelle,
- Oh, quel repos, JESUS le tient,
- Si dans la nuit mon cœur chancelle.
" Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent. "
(livre des Psaumes chapitre 23 verset 4)
Extrait du livre d'André THOMAS-BRES "Anecdotes qui font réfléchir" (Editions J.V.B.)