Pendant une invasion de l'Ecosse, les ennemis avaient mis le siège devant une petite ville qui, contrairement à ce qu'ils pensaient, leur opposa une résistance acharnée.
Les mois passaient et les défenseurs ne paraissaient pas vouloir se rendre.
Persuadés que la ville devait souffrir de la famine, les assiégeants envoyèrent un messager de la paix au bas de la muraille.
La réponse vint sans paroles, sous la forme de piques brandies à bout de bras. On y voyait suspendus des quartiers de viande, du poisson frais et d'autres victuailles.
Cela voulait dire que la ville ne manquait pas de nourriture et en avait même en abondance, de sorte qu'elle n'avait pas lieu de se rendre.
Elle disposait d'un long passage souterrain qui lui permettait d'aller se ravitailler beaucoup plus loin.
Les ennemis cherchèrent vainement à le découvrir et finalement levèrent le siège.
C'est ainsi que les croyants, assaillis par le Diable et ses troupes, n'ont rien à craindre, car eux aussi disposent par la prière d'un invisible et inviolable passage vers les ressources illimitées de DIEU.
" Mon DIEU ! en toi je me confie, que je ne sois pas couvert de honte ! Que mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet ! "
(livre des Psaumes chapitre 25 verset 2)
" Je me glorifierai en DIEU, en sa parole ; Je me confie en DIEU, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ? "
(livre des Psaumes chapitre 56 verset 4)
Extrait du livre d'André THOMAS-BRES "Anecdotes qui font réfléchir" (Editions J.V.B.)