Un chrétien âgé visitait un jeune homme qui était en prison, pour avoir volé son patron.
Le visiteur dit au prisonnier :
- Il me semble que je vous ai déjà vu
- Certes, il y a dix ans, et vous êtes, en grande partie, responsable de ma présence ici !
- Comment ? Ce n'est pas possible ! Je ne me souviens pas vous avoir fait le moindre mal !
- Oh, sans intention mauvaise certes !
Mais une fois, mon père et moi avions assisté à une réunion d'évangélisation où nous vous avions rencontré. Or le message m'avait fort impressionné.
J'étais sous une profonde conviction de péché. J'étais bien résolu à aller dès le lendemain trouver l'évangéliste et à lui ouvrir mon cœur.
Mais je vous ai entendu ridiculiser le prédicateur, vous moquer de sa prononciation et de ses fautes de français.
Et alors mes bonnes résolutions me quittèrent. Je n'allai point voir l'évangéliste, je ne voulus même pas retourner l'entendre.
Depuis ce jour, je n'ai plus jamais pensé à mon salut.
J'ai suivi de mauvaises compagnies qui m'ont amené ici.
" Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine. "
(Epitre de Jacques chapitre 1 verset 26)
" La langue est pleine d'un venin mortel. Par elle, nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle, nous maudissons les hommes faits à l'image de DIEU. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu'il en soit ainsi. "
(Epitre de Jacques chapitre 3 versets 9 et 10)
Extrait du livre d'André THOMAS-BRES "Anecdotes qui font réfléchir" (Editions J.V.B.)