Un jour, un étranger s'arrêta dans un village et questionna un de ses habitants :
- J'aurais l'intention de m'établir ici, mais avant je voudrais savoir comment sont les gens de ce pays. Car je viens d'un endroit où les habitants sont désagréables, étroits, médisants, impossibles à fréquenter !
- Oh, alors, répartit l'autre, je crois que vous feriez mieux d'aller habiter ailleurs, car ici vous trouverez les habitants de ce pays tout à fait pareils à ceux dont vous me parlez.
A quelque temps de là, un autre étranger arriva dans ce village. Il s'adressa au même habitant.
- Je voudrais, dit-il, m'installer ici. Je dois pour des raisons de travail quitter le pays où j'ai longtemps habité. J'en ai le plus grand regret car je m'y plaisais et j'avais d'excellents rapports avec mes voisins. C'étaient les meilleurs gens du monde. Je crains fort de ne pas trouver ici la même cordialité.
- Oh, n'en doutez pas, vous trouverez des gens semblables en tous points à ceux que vous quittez !
Conclusion : Par les jugements que nous portons sur les autres, nous révélons notre propre nature.
Nous projetons sur eux les sentiments et les pensées dont nous sommes remplis, et nous manquons à l'amour.
" L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux ; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. "
(1 ère Epitre aux Corinthiens chapitre 13 versets 4 à 7)
Extrait du livre d'André THOMAS-BRES "Anecdotes qui font réfléchir" (Editions J.V.B.)