Un père a raconté qu'un jour il était sorti pour faire une promenade avec sa fillette âgée de trois ans.
Il avait voulu prendre la main de son enfant dans la sienne, mais celle-ci avait protesté, crié, elle ne voulait pas être tenue, mais marcher toute seule.
Le père n'insista pas et l'on se mit en route.
La fillette trottinant fièrement devant son papa.
Mais on était en hiver, et il y avait des plaques de glace par endroits. L'enfant commença alors à hésiter, ou attendre d'être rejointe par son père ;
puis le terrain finissant par devenir de plus en plus difficile, elle se saisit de sa main. Mais ce n'était pas encore suffisant pour calmer sa crainte de tomber :
- Oh, papa ! Prends-moi dans tes bras !
Quel exemple de la manière dont beaucoup se comportent vis-à-vis du Père Céleste...
Quand ils ne voient pas de difficultés, ils vont fièrement dans la vie, pensant n'avoir besoin de personne.
Mais au fur et à mesure que les difficultés surviennent, ils ne se sentent plus tellement solides. Ils cherchent alors à se rapprocher de DIEU et à se confier en Lui.
" Ainsi parle l'Eternel : Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme... il est comme un misérable dans le désert, il ne voit point arriver le bonheur... Béni soit l'homme qui se confie en l'Eternel et dont l'Eternel est l'espérance... Il est comme un arbre planté près des eaux. "
(livre de Jérémie chapitre 17 versets 5 à 8)
Extrait du livre d'André THOMAS-BRES "Anecdotes qui font réfléchir" (Editions J.V.B.)