Connaissez-vous l'étrange mais authentique histoire du navigateur Frodsham ?
Vers la fin du XVIe siècle, son gouvernement l'avait envoyé explorer les mers arctiques.
Parvenu à ce qui reçut par la suite le nom de "Terre de Baffin", il trouva sur le rivage une abondance de morceaux d'un minerai d'un éclat fauve, qui lui parut celui de l'or.
Rentré en hâte en Angleterre, il fit voir des échantillons à des experts qui lui affirmèrent catégoriquement que c'était bien de l'or.
D'autant mieux persuadé qu'il ne demandait qu'à l'être, il réalisa tout son avoir pour constituer une flotte de plusieurs navires et se hâta de faire voile vers ce miraculeux rivage où il n'y avait qu'à se baisser pour ramasser de l'or.
Fou de joie, il fit charger les cales de ses navires au maximum de ce qu'elles pouvaient contenir.
Mais quand on voulut extraire de l'or du minerai, on se rendit compte que les experts s'étaient trompés !
Le malheureux s'était ruiné !
Et cela pour rapporter une cargaison de cailloux sans valeur...
Tel est le sort de ceux qui cherchent et s'attachent aux choses périssables d'ici-bas.
" N'aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde. Et le monde passe et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de DIEU demeure éternellement "
(1ère Epître de Jean chapitre 2 versets 15 à 17)
Extrait du livre d'André THOMAS-BRES "Anecdotes qui font réfléchir" (Editions J.V.B.)