On trouve le récit suivant dans les écrits d'un ancien Directeur de l'Eglise d'Orient.
Un homme fut un jour traduit en justice pour une affaire où une grave condamnation semblait inévitable.
Il avait trois amis et il s'adressa à eux, les suppliant de l'assister dans cette terrible difficulté.
- Tout ce que je puis faire pour toi, dit le premier, c'est de te donner un bel habit pour comparaître devant le tribunal.
- Et moi, dit le second, je veux bien t'accompagner un bout de chemin, mais je ne pénétrerai pas dans la salle du tribunal.
- Et moi, dit le troisième - celui sur lequel il comptait pourtant le moins - j'entrerai avec toi au tribunal. Je comparaîtrai avec toi à la barre et je plaiderai aussi pour toi.
Il parla si bien que l'accusé fut acquitté.
Cette histoire, ajoutait le vieux Sage, sera la vôtre au jour de votre mort. L'ami qui vous donnera un vêtement (votre linceul), c'est votre argent que vous aimez tant. Il ne pourra rien faire d'autre. Le second, qui voudrait bien vous accompagner un bout de chemin, ce sont vos connaissances et vos amis. Ils iront avec vous jusqu'au cimetière et ce sera tout.
Mais le troisième ami, l'Ami sur lequel vous ne comptiez guère, et avec lequel vous aviez eu des rapports très distants, c'est Notre Seigneur JESUS-CHRIST. Lui seul est l'Ami qui peut vous sauver de la condamnation.
JESUS a dit :
" Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. "
(Evangile de Jean chapitre 15 versets 14 et 15)
Extrait du livre d'André THOMAS-BRES "Anecdotes qui font réfléchir" (Editions J.V.B.)