Un missionnaire a raconté le fait suivant.
Il lui arriva un jour de placer un miroir sous les yeux d'une vieille femme noire qui n'avait jamais quitté son village ni vu de miroir.
Elle ignorait son propre visage.
La réaction fut immédiate.
Elle se retourna vivement pour voir qui était derrière elle, cette vieille femme qu'elle n'avait jamais vue.
Elle ne pouvait comprendre qu'elle se voyait elle-même et pensait qu'elle voyait quelqu'un d'autre.
De même, quand la Bible dépeint l'homme pécheur, nous ne nous reconnaissons pas le moins du monde.
Si le civilisé connaît très bien son visage, il ignore totalement l'état de son âme telle que DIEU la voit.
Quand la Parole condamne le pécheur, il ne croit pas qu'elle s'adresse à lui.
Il pense immédiatement à un autre, parent, ami, voisin, à n'importe qui, mais sûrement pas à lui.
" C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout débordement de méchanceté, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes. Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écoutez en vous trompant vous–mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il était. "
(Epitre de Jacques chapitre 1 versets 21 à 24)
Extrait du livre d'André THOMAS-BRES "Anecdotes qui font réfléchir" (Editions J.V.B.)